Jérémie GOLDBERG
Expert DevOps
La plateforme idéale est celle qui se soigne toute seule et qui ne requiert pas de maintenance
La plateforme idéale est celle qui se soigne toute seule et qui ne requiert pas de maintenance


J’ai travaillé dans de nombreux secteurs (télécom, blockchain, web, logistique, publicité…) et sous de fortes contraintes de production. J’ai cotoyé le monde industriel et celui des start-ups, ce qui me permet d’avoir une vision globale de ce qu’est l’informatique aujourd’hui.
Ce dont je me rends compte au final, c’est qu’au delà des questions techniques, c’est bien l’humain et les limites qu’il se fixe qui empêche les équipes d’évoluer. Les outils qui sont disponibles pour produire mieux et plus vite existent.
Je parle beaucoup dans mon travail.
Une partie non négligeable de mon temps est consacrée à déconstruire les biais techniques et organisationnels qui enferment les développeurs (et les décideurs) et qui leur ferment les portes de plateformes de production efficaces et stables tout en gardant des coûts maîtrisés.
Si seulement ce qui fait l’énergie et l’efficacité des start-up pouvait être appliqué sur des structures plus grandes, voire des structures publiques, jusqu’où pourrions-nous aller avec leur puissance de frappe? Comment ces petites structures arrivent à concurrencer les gros acteurs du secteur avec si peu de moyens humains ?
Le cloud ? Oui, mais pas seulement.
Beaucoup de grands groupes essaient de créer des structures plus petites, les appelant “digital factory” ou leur donnant des noms pleins d’espoir et de modernité. Ils essaient souvent de casser l’inertie de la structure parente ou du groupe en réduisant la taille des équipes. Malheureusement, dans de nombreux cas, les personnes mises à leur tête perpétuent “l’ancien système” dans la nouvelle structure qui cherchait à s’en affranchir.
Il y a aujourd’hui cet “ancien monde”, avec une inertie énorme, trop d’équipes en concurrence, trop d’externes peu impliqués dans les projets. Combien de très bonnes idées se terminent avec des projets non aboutis, mal finis ou pire, pas utilisés, voire abandonnés avant d’être terminés ?
Dans ces équipes dispersées, on trouve de nombreux développeurs qui n’ont plus d’énergie à donner et qui viennent à reculon travailler chaque jour. Comment une industrie qui a été créée par des passionnés, et qui crée tant de vocations, arrive-t-elle à éteindre cette énergie ?
Tout ceci n’est pas une fatalité. La philosophie devops (tout comme les principes agiles) a été créée pour changer ça. Travailler dans des équipes où les gens sont heureux et motivés augmente la productivité globale.
Voilà ce qui me motive à aller travailler chaque jour: trouver les outils pour produire mieux, dans des environnements plein de défis et techniquement enthousiasmants.
Les technologies que j'utilise régulièrement:Au cœur de Sophia-Antipolis, Intégré au sein du forfait de service Altran dans l’équipe DEVOPS, j’ai pour mission de gérer l’intégration des productions des équipes DEV sur les plateformes de l’hébergeur au sein de la Digital Factory.
Environnement de défi permanent, de délais extrêmement courts et avec une charge de travail nécessitant une grande organisation. Poste très polyvalent, mais avec une marge d’erreur extrêmement faible.